Aperçu de tous les festivals 2025/2026

Un conte de Noël pour Noël ? Voilà une évidence qui devient elle-même un conte de fées lorsque l’on voit qui danse à cette occasion : le Ballet national ukrainien de l'Opéra de Kiev. En dehors des moments où il donne de la force aux habitants de l'Ukraine, il représente son pays à l'étranger. Autre exemple de cohésion : notre invitation à Iván Fischer, Européen convaincu, qui va inaugurer chez nous un nouveau festival avec son orchestre de classe mondiale. Il nous arrive avec ses propres formes de mise en scène, qui impliquent activement l'orchestre et redéfinissent l’équilibre entre le concertant et le scénique. En Italie, la mère patrie de l'opéra, l'approche de Fischer a déjà fait fureur et les chanteurs eux-mêmes sont électrisés. Tout le monde veut travailler avec lui, il suffit de regarder la distribution. Tout cela autour de Bach et Mozart, et quiconque a déjà entendu cet orchestre sait à quoi il peut s’attendre : par exemple à voir des musiciens d'orchestre qui chantent parfois en chœur après les symphonies et ont encore quelques idées en réserve. 

Avec Takeover, on a le droit de rêver, d’imaginer, de danser et surtout : d'essayer. Pour l'avenir. Pour le vivre ensemble. Pour la musique. Avec de superbes spectacles et des ateliers passionnants dans une atmosphère stylée. Venez essayez ça au Takeover !

Les Lumières célébraient le « moment de révélation », le romantisme se contentait de murmurer un « Ah ! » : regard énamouré, rayon de soleil dans la rosée du matin – une expression d'étonnement lorsque le monde se présente sous un jour inattendu. Un tel instant peut être saisi en musique : c’est l’appel du cor dans la « Grande Symphonie en ut majeur » de Schubert ou le solo de pédale de l'orgue invisible qui ouvre son « Inachevée ». Avec des solistes de renom et le Chamber Orchestra of Europe, Yannick Nézet-Séguin consacre la première moitié du Festival d'été à ces enchantements romantiques : des œuvres de Weber, Mendelssohn et Schubert que les artistes nimbent de la lumière adéquate, parfois éclatante, mais souvent plus tamisée. Pour les amateurs des grandes cathédrales musicales, le London Symphony Orchestra interprète des pages de Wagner et Rachmaninov. Pour finir, place aux « Ah ! » et « Oh ! » enthousiastes lors de la rencontre au sommet avec Zubin Mehta, Daniel Hope et Pinchas Zukerman.

C’est l’histoire d’un souverain qui se perd dans les illusions – sur les notes d'un roi de la musique de ballet, qui fut souvent lui-même malheureux en amour. La partition géniale du « Lac des cygnes » de Tchaïkovsky, tout comme les œuvres de Marius Petipa, le chorégraphe impérial, ont ouvert la voie en permettant à l'art du ballet d’aller doit au cœur d'un large public. Le travail de John Neumeier sur les classiques de ces deux maîtres est ainsi devenu un hommage au ballet en tant que tel. « Casse-Noisette » aussi est bien plus qu'un conte pour enfants, comme le montre le texte d'E. T. A. Hoffmann dont ce ballet est inspiré. Être jeune n'a jamais été un gage de félicité. Et son récit chorégraphique porte également sur le passage de la jeunesse à l'âge adulte. Cette année encore, vous découvrirez dans « Absprung » de nouvelles histoires chorégraphiées par de jeunes danseuses et danseurs. Le Ballet Fédéral des Jeunes, lui aussi, sera à nouveau au programme, et vous pourrez assister à une soirée avec WINNDance. WINNDance a été cofondé par Marijn Rademaker, qui a été le merveilleux Jago du ballet « Othello » de John Neumeier à Stuttgart. De tels formats sont l'avenir de notre métier. Réjouissez-vous de participer à notre fête de la danse.

« Ô amis, pas ces chants-là ! Entonnons au contraire des airs plus agréables, et plus joyeux » : tels sont les mots qui introduisent l’ »Ode à la joie » dans le finale de la Neuvième Symphonie de Beethoven. Des pensées analogues hantaient-elles l'esprit de Gabriel Fauré ? Quoi qu'il en soit, il a renoncé dans son « Requiem » à tous les passages trop dramatiques du texte et a donné à cette traditionnelle messe des morts une tonalité tout à fait différente : lyrique, mélodique, réconfortante. Cette œuvre est immensément populaire – tout être humain apprécie une musique qui l’approche de façon humaine. Surhumaine, la musique le devient comme toujours chez Bach dans ses Concertos brandebourgeois, elle se fait archaïque dans « Le Sacre » de Stravinsky, émouvante dans le Concerto pour violon de Chostakovitch. L'automne brille chez nous de mille couleurs : cette année, à côté des ensembles Balthasar Neumann, l'Utopia Orchestra et Teodor Currentzis sont également de la partie.

Un trio de rêve pour Noël : avec « Le Lac des cygnes » de Tchaïkovsky, « La Flûte enchantée » de Mozart et « L'Oratorio de Noël » de Bach, nous augmentons la joie à la perspective de la grande fête. Le Festival d'hiver invite à faire une pause et réveille des souvenirs collectifs : la première « Flûte enchantée » avec les grands-parents, les « Ah » et « Oh » devant les actes blancs du « Lac des cygnes », l’oratorio solennel de Bach écouté à l’église. Créez de nouveaux souvenirs tout frais avec vos amis, vos enfants et vos petits-enfants ! Nous vous proposons les meilleurs artistes : le Ballet national de Bratislava avec la version virtuose du « Lac des cygnes » de Noureev dans un décor magnifique, suivis par Iván Fischer et son Orchestre du Festival de Budapest, garants d'une qualité exceptionnelle et d'une musicalité unique. Autant de belles idées de cadeaux – faites votre choix !