Festival de Pâques Baden-Baden
Berliner Philharmoniker
DE GRANDS ÉVÉNEMENTS SE PROFILENT À L'HORIZON
Dix ans de Festival de Pâques avec les Berliner Philharmoniker ! Quand on a en plus la chance de pouvoir monter des opéras avec Kirill Petrenko, il faut voir les choses en grand et proposer aux mélomanes du monde entier des opéras avec une distribution prestigieuse, davantage de concerts de musique de chambre et des programmes symphoniques variés. Toujours dans cet esprit, nous voulons célébrer la Belle Époque, ses somptueux excès, sa monumentalité et sa volonté de se mesurer au vaste monde. Et aussi son courage de s'aventurer sur des territoires inconnus. C'est ainsi que depuis Baden-Baden et Berlin nous nous sommes tournés vers Vienne, vers l'après 1900, vers Strauss, Mahler et Schönberg. Pour, à partir de là, jeter un nouveau pont, plus long cette fois : de Strauss à Haendel, du conte de fées Art nouveau à l'allégorie baroque. Les contes de fées comme les allégories veulent regarder le monde en images. C'est ce qu’entend faire aussi notre vaste programme-cadre qui montre les liens entre les choses, tout en respectant l’étrangeté de ce qui est lointain. Car l'art est par nature chatoyant. Et les gens brillent lorsqu'ils s'étonnent, font la fête et apprennent.
Le Programme

SA 1.4.23/ME 5.4.23/DI 9.4.23
STRAUSS: DIE FRAU OHNE SCHATTEN
L’opéra de tous les superlatifs. Tandis qu’au même moment le peintre Gustav Klimt recouvrait ses peintures murales de feuilles d'or, Richard Strauss se délectait lui aussi, sur le plan musical, d'une opulence caractéristique de la Vienne de cette époque. Sa « Femme sans ombre » ne nécessite pas moins de cinq voix wagnériennes, sans parler des nombreux rôles secondaires...

DI 2.4.23
BERLINER PHILHARMONIKER I
La cinquième symphonie de Gustav Mahler est devenue une œuvre culte, et pas seulement depuis que Visconti lui a emprunté son « Adagietto » pour son film « Mort à Venise ». Les symphonies de Mahler, dotées d'un effectif énorme, aimaient subjuguer par leur somptuosité, avant que l'expressionniste Arnold Schönberg ne découvre quelques années plus tard une nouvelle étoile musicale...

LU 3.4.23
BERLINER PHILHARMONIKER II
La cinquième symphonie de Gustav Mahler est devenue une œuvre culte, et pas seulement depuis que Visconti lui a emprunté son « Adagietto » pour son film « Mort à Venise ». Les symphonies de Mahler, dotées d'un effectif énorme, aimaient subjuguer par leur somptuosité, avant que l'expressionniste Arnold Schönberg ne découvre quelques années plus tard une nouvelle étoile musicale...

VE 7.4.23/LU 10.4.23
BERLINER PHILHARMONIKER III
Les derniers lieder de Strauss exigent une soprano de haute volée qui, dans « Printemps », s'élèvera des graves chaleureux aux aigus brillants pour rivaliser avec le violon solo et le cor. Diana Damrau, régulièrement invitée au Festspielhaus Baden-Baden, y a jadis « fait descendre du ciel le pur bonheur straussien » (nous citons) en tant que Sophie du « Chevalier à la rose ».

SA 8.4.23
BERLINER PHILHARMONIKER
C'est un oratorio plein de sensualité qui nous attend avec « Il Trionfo » de Haendel, désormais interprété de façon aussi fidèle que plaisante par un ensemble vocal et les Berliner Philharmoniker. L'orchestre ne rassemble pas seulement des musiciens du monde entier, il est aussi devenu depuis longtemps polyglotte sur le plan stylistique - grâce à des chefs spécialisés comme Emmanuelle Haïm qui, depuis des décennies déjà, donne une nouvelle vie aux merveilleuses œuvres anciennes avec l'orchestre berlinois.

LU 10.4.23
KIRILL PETRENKO & BUNDESJUGENDORCHESTER
Kirill Petrenko dirige pour la deuxième fois l’Orchestre Fédéral des Jeunes à Baden-Baden. Avant que ne retentisse la 4e Symphonie de Robert Schumann, les vents ouvriront ce concert avec la Sérénade op. 7 de Strauss, suivie de la Symphonie en sol mineur KV 183 de Wolfgang Amadeus Mozart.
