Julia Fischer et Antonio Pappano
Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia
Dès le début, on fronce les sourcils : « Tiens, revoilà l’accord de Tristan ». Mais à part cela, cette Symphonie de chambre du jeune Schönberg est une pièce d’une écoute aisée malgré son aspect précurseur. Elle a une place importante dans l’histoire de la musique et exprime à merveille le vibrant optimisme de l’époque wilhelminienne. La danse de cette époque, c’était la marche, ce qui crée un lien direct avec le dernier concerto pour violon de Mozart ainsi qu’avec sa Symphonie « Haffner ». Ici aussi, il s’agit de marches, sauf que dans le concerto le violon ne veut pas marcher, mais chanter : s’ensuit un conflit érotique qui fait tout le charme de cette musique.

Programme
Arnold Schönberg
Symphonie de chambre n° 1 en mi majeur op. 9
pour 15 instruments solistes
Wolfgang Amadeus Mozart
Concerto pour violon
Symphonie en ré majeur KV 385 « Haffner »
Artistes
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